Texte Latin
Texte Français
§1. Alii omnes religiosi Congregationum iuris pontificii, sine peculiari Sanctae Sedis privilegio, stipem petere prohibentur ; quibus, si hoc privilegium impetraverint, opus erit praeterea licentia scripto data ab Ordinario loci, nisi aliter in ipso privilegio cautum fuerit.
§1. Il est défendu à tous les autres ordres de droit pontifical,de mendier s'ils n'ont pas un privilège spécial du Saint-Siège ; et ceux qui auraient obtenu ce privilège, si rien de contraire n'est dit, doivent obtenir l'autorisation, donnée par écrit, de l'Ordinaire du lieu.
§2. Religiosi Congregationum iuris dioecesani stipem quaeritare nequaquam possunt sine licentia scripto data tum ab Ordinario loci in quo sita est eorum domus, tum ab Ordinario loci in quo stipem quaerere cupiunt.
§2. Les membres des congrégations de droit diocésain peuvent quêter sans la permission écrite de l'Ordinaire du lieu où se trouve leur couvent, et de l'Ordinaire du lieu où ils désirent quêter.
§3. Religiosis, de Quibus in p. 1 et p. 2 huius canonis, Ordinarii locorum licentiam quaeritandae stipis ne concedant, praesertim ubi sunt conventus regularium nomine et re mendicantium, nisi sibi constet de vera domus vel pii operis necessitate, cui alio modo occurri nequeat ; quod si necessitati provideri possit stipe quaerenda intra locum seu districtum vel dioecesim in qua iidem commorantur, ampliorem licentiam ne largiantur.
§3. Les Ordinaires des lieux ne doivent pas donner l'autorisation de mendier aux religieux dont il est question dans les p. 1 et p. 2, surtout là où il y a des couvents de réguliers réellement 'mendiants', et si rien prouve que la maison ou ouvre pieuse souffre de véritable nécessité qui ne peut être remédiée d'une autre manière ; et s'ils peuvent répondre à la nécessité où ils sont, en mendiant dans le lieu, district ou diocèse où ces religieux habitent, on ne doit pas leur donner une autorisation plus large.
§4. Sine authentico et recenti rescripto Sacrae Congregationis pro Ecclesia Orientali, Ordinarii latini nec sinant orientalem ullum cuiusvis ordinis et dignitatis in proprio territorio pecuniam colligere, nec suum subditum in orientales dioeceses ad eundem finem mittant.
§4. Les ordinaires latins ne laisseront aucun chrétien de rite oriental, quel que soit son ordre et sa dignité, quêter sur leur territoire sans un rescrit authentique et récent de la S. Congrégation pour l'Eglise Orientale. Il leur faudrait un rescrit de la même Congrégation pour envoyer leurs sujets quêter en Orient.